domingo, 18 de octubre de 2015

ANDRÉ LAUDE [17.248] Poeta de Francia


ANDRÉ LAUDE

André Laude (París, Francia. 1936 – 1995)
Anarquista. Participa en el recordado mayo del 68. Poeta underground que a fines de los setenta conoce a los horazerianos Enrique Verástegui y José Carlos Rodríguez. Tulio Mora comenta sobre este hecho: “Estaban en París cuando se redactó el manifiesto "Mensaje desde lejos" (Message d'ailleurs) por un conjunto de poetas de diversos países europeos, incluso africanos, bajo el nombre de Hora Zero Internacional. Uno de ellos fue André Laude”. Además, Tulio lo integra en su antología sobre Hora Zero llamado “Los broches mayores del sonido”.

Poesía 

La Couleur végétale, présentation de Marc Alyn, édition Terre de Feu, collection "Poussière de soleils", 1954
Nomades du soleil, frontispice de Germaine Normand, édition Paragraphes, Paris, 1955
Pétales du chant, Les Cahiers de l'Orphéon, Aulnay-sous-Bois, 1956
Entre le vide et l'illumination, Les Nouveaux Cahiers de Jeunesse, Bordeaux, 1960 (prix Découverte Poésie)
Dans ces ruines campe un homme blanc, Guy Chambelland, Paris, 1969 (prix Pont-de-l'Épée-Saint-Germain 1968)
Occitanie, premier cahier de revendications, itinéraire pour une libération, P.J. Oswald, 1972
L'Assassinat de Baltard, Solo de clairon pour Baltard, préface de Marc Pellerin, en vis-à-vis de photographies de Jean-Claude Gautrand (destruction des anciennes Halles de Paris), Formule 13 éditeur, 1972
Rythme cardiaque, dessins de Fassianos, plaquette hors commerce, 1973
Le Bleu de la nuit crie au secours, image de Corneille, Subervie, Rodez, 1975 (prix Ilarie Voronca)
Testament de Ravachol suivi de Corps interdit et de Bannière de colère, image de Corneille, Plasma, 1975
Free People, poèmes accompagnant les photographies de Bernard Gille, Bourg–Bourger, Luxembourg, 1976
Vers le matin des cerises, dessins originaux de Corneille, éditions Saint-Germain-des-Prés, 1976
Ticket de quai, Ivry, 1977
Mandeville illustré par quarante-deux poètes, préface de Luc Berimont (Danemark: Éditions J.C. Sorensen). 1978 (Il fait partie des 42 poètes ayant collaboré)
19 lettres brèves à Nora Nord, illustration de Marc Pessin, éd. le Verbe et l'empreinte, 1979
Un temps à s'ouvrir les veines, Les Éditeurs français réunis, collection "Petite Sirène", Paris, 1979
Comme une blessure rapprochée du soleil (« Anthologie première » d'André Laude : poèmes suivis entre autres de « Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une fille indienne » et de « Almanach »), cinq encres de Corneille, La Pensée Sauvage, collection "La Peau des mots", 1979
«La fleur parmi les ruines» in Liberté couleur d'homme, édition Encre, collection "Brèches", Paris, 1980
Riverains de la douleur, avec une peinture et des dessins de Corneille, Verdier, Paris, 1981
53 Polonaises, avec une illustration de Roman Cieslewicz et une quatrième de couverture d'Hubert Nyssen, Actes Sud, 1982
Roi nu roi mort, avec trois illustrations d'Alain Bourbonnais, La Table rase, Cesson-la-forêt, 1983
L’Œuvre de chair, couverture de Roland Topor, Arcantère / Écrits des forges, 1988
Mémoires fixes 1977–1987, éd. Jean-Philippe Jourdrin (photographe), Créteil, 1989
Rituels 22, frontispice de Serge Hanesse, La Table Rase / Le Noroït, 1989
Journaux de voyage, Albatroz, collection Poésie palmipède, 1990
Feux Cris et diamants, avec deux encres de Fassianos, Albatroz, collection Poésie palmipède, 1993
Journal d'un voyage au Maroc, édition Fragments, Paris, 1993

Obras Completas

Œuvre poétique, avant-dire d'Abdellatif Laâbi, préface de Yann Orveillon, La Différence, 2008

Historias 

Joyeuse apocalypse, Stock, 1973
Rue des Merguez, Plasma, 1979
Liberté couleur d'homme, essai d'autobiographie fantasmée sur la terre et au ciel avec figures et masques, Encre, 1980, collection Brèches

Ensayos

Le Petit livre rouge de la révolution sexuelle, avec Max Chaleil, Nouvelles éditions Debresse, 1969
Corneille, le roi-image, éditions S.M.I., 1973, collection L'Art se raconte
Le Surréalisme en cartes, Nathan, Paris, 1976
Corneille d'aujourd'hui, édition Bergström (Suède), 1978
Irina Ionesco, Bernard Letu, 1979

Obras para la juventud

Éléfantaisies, comptines, illustrations de Béatrice Tanaka, L'École des loisirs, 1974, collection Chanterime
Luli, phoque fugueur, La Télédition, 1975
Les Aventures de Planti l'Ourson, La Télédition, 1975
Fééries pour figurines et théière, La Télédition, 1975
Le Brave Homme et l'arc-en-ciel, La Télédition, 1975
Tato tête d'œuf, La Télédition, 1975
Ronge-Tout et Pelucheux, La Télédition, 1975
Rhinocéros, La Télédition, 1975
Ivan, Natacha et le samovar magique, La Télédition, 1975
Animalphabet, couverture et illustrations de J. Ghin, éditions Saint-Germain-des-Prés, 1977
Joe Davila l'aigle, Casterman, 1980



Me llamo nadie

Me odio y quiero morir. Me odio
 y quiero morir.
Cierre los ojos. Sueñe una última vez
con mi perfil de poeta griego,
en la más piojosa isla.
Seré, a partir de este día, cielo, cielo y cielo.
Cielo más allá de sus locuras asesinas.
 Seré cielo. Seré eterno.


Tinta y sangre

Hago de mi vida de noche en noche un montón de basura.
Hago de mi vida una brumosa crónica.
Hago de mi noche el encuentro de los fantasmas.
Hago de mi sangre un río largo
que golpea en mis sienes.
Hago de mi miedo un ave negra y blanca.
Hago de un ave muerta, podrida,
el niño que yo habría podido ser.
Hago de un niño un loco difunto, un bloque de cenizas.
Hago de mi muerte que viene un festín de serpientes.
Hago de una serpiente la cuerda para colgarme.
Hago de un largo, encarnizado silencio el testamento
de todo lo que fue desastres, horrores, aburrimientos,
rupturas y alaridos interminables.
Meo tinta y sangre.
Meo tinta y sangre.
Canto sobre la hoguera de los castigos.



Corrida

Me adhiero a mi muerte como el astro al cielo.
La vida cruel
mató en mí mucho oro
y niños que lloraron al borde de los labios.
El tiempo vino
para devolver los péndulos a la hora.
Adiós hora de verano, Adiós hora de invierno
es ahora la hora del exilio blanco y de los remordimientos.
Ya me hundo en tierra
candela apagada.
En matador bueno y fogoso
esbozo un fingimiento.
Para qué sirve desafiar capa roja y capa negra.
La poesía es simple como el adiós
____________________________________________

Traducciones de Miguel Urbizagástegui
Miguel Urbizagástegui (Lima, Perú. 1991)
Profesor de inglés, francés, lenguaje y literatura. El año 2013 publicó su primer poemario titulado “Escombros” (noviembre, 2013). Es integrante del grupo – revista TAJO. También se desempeña como traductor de poetas franceses y anglosajones. Ha ganado concursos de poesía pero eso es lo de menos. Le encanta la música y toca guitarra.
http://transtierros.blogspot.com.es/




Je m’appelle personne

Je me hais et je veux mourir. Je me hais
et je veux mourir.
Fermez les yeux. Songez une dernière fois
à mon profil de poète grec,
dans la plus pouilleuse île.
Je serai, à partir de ce jour, ciel, ciel et ciel.
Ciel au-delà de vos folies meurtrières.
Je serai ciel. Je serai éternel.





Encre et sang

Je fais de ma vie de nuit en nuit un tas d’ordures.
Je fais de ma vie une brumeuse chronique.
Je fais de ma nuit le carrefour des fantômes.
Je fais de mon sang un long fleuve
qui tape à mes tempes.
Je fais de ma peur un oiseau noir et blanc
Je fais d’un oiseau mort, pourri,
l’enfant que j’aurais pu être.
Je fais d’un enfant un feu fou, un bloc de cendres.
Je fais de ma mort à venir un festin de serpents.
Je fais d’un serpent la corde pour me pendre.
Je fais d’un long, acharné silence le testament
de tout ce qui fut désastres, horreurs, ennuis,
ruptures et interminables hurlements.
Je pisse de l’encre et du sang.
Je pisse de l’encre et du sang.
Je chante sur le bûcher des châtiments.



Corrida

J’adhère à ma mort comme l’astre au ciel.
La vie cruelle
a tué en moi beaucoup d’or
et d’enfants qui ont pleuré au bord des lèvres.
Le temps est venu
de remettre les pendules à l’heure.
Adieu heure d’été, Adieu heure d’hiver
c’est maintenant l’heure de l’exil blanc et des remords.
Déjà je m’enfonce en terre
chandelle éteinte.
En bon et fougueux matador
j’esquisse une feinte.
A quoi sert de défier cape rouge et cape noire.
La poésie est simple comme bonsoir
au milieu d’une arène de sable et de sang. Décapité.







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