viernes, 22 de abril de 2011

3739.- JEAN-PATRICE COURTOIS

 

JEAN-PATRICE COURTOIS
Nació en 1954 en Viroflay, en la regió de París, Jean-Patrice Courtois es profesor de literatura en l’Université de Paris.
Poète, il a publié Vie inverse (Deyrolle, 1992), Hors de l’heure (Deyrolle, 1996), Complication du sommeil (Circé, 2001) et D’arbre et d’oeil (Prétexte, 2002). En collaboration avec des peintres il a publié les tirages limités suivants : Ce qui sourd du sombre – Sur vingt collages de Marie Alloy (Le Silence qui roule, 1999, essai), Noir proche (Le Silence qui roule, 1999, poèmes avec 5 gravures aquatinte et carborandum de Marie Alloy) et Arbre encore (Festina lente, 2000, poèmes avec une gouache d’Alexandre Hollan). A publié de nombreux articles sur des poètes dont, entre autres, André du Bouchet, Jacques Dupin, Valère Novarina, Jean-Luc Parant, Rilke, Reverdy. Il pratique aussi la traduction et vient de donner 11 poèmes de Robert Walser à la revue L’Animal (N°17, 2004)





no sería más bien como si un poco
de sentido pudiendo masticar la sombra ya
no lo pudiera ni ya la rosa tras la rosa
tampoco como si fuera
el fondo del vacío del fondo de las palabras que ya
no fuera sino una tabla de sombra entonces una
tabla incluso de sombra de sombra sí
puesto que el nombre del sentido de
la punta muy sombría del sentido
de las cosas en una sola cosa no es
una palabra que se sabe
de toda boca y se pronuncia en la
voz árbol ella
de fragmentos vistos desde fragmentos





Poema original

ne serait-ce pas plutôt et comme si un peu / du sens qui pouvait mastiquer l’ombre ne / le pouvait
plus et plus la rose après la rose / non plus comme si c’était / le fond du vide du fond des
mots qui n’était / plus qu’une planche alors d’ombre une / planche et d’ombre d’ombre oui /
puisque le nom du sens du / bout tout ombreux du sens / des choses dans une seule chose n’est
pas / un mot qui de toute bouche / se sait se prononce dans la / voix arbre elle / de fragments
vus depuis des fragments / (de Hors de l’heure, Deyrolle, 1996)






tan sombría y fantasía y alegre y es
como la luz cuando mueve su
flanco donde nos llega cerrando ahora enviándola
con la cabeza ahora cerrando ahora y yo
ya no soy sino como
una especie de primera superficie que
ya me es sólo como
la piel de una luz que
falta justamente entonces le falta a lo
sombrío a lo alegre que con todo también
debaten se enfrentan entonces
cómo saber entonces
si es preciso dudar o no si
la escalera ya sólo es un
temblor o todavía no
sombrío y alegre esto es lo que ya sólo es
un fulgor que ya no son sino el mismo
fulgor el mismo objeto entonces de la preocupación es
indócil su metal deformándose
se deforma en la luz en su ausencia también



(Traducciones de Claude Le Bigot)





Poema original

si sombre et fantaisie et gaie et c’est / comme la lumière quand elle bouge son / côté où on la
reçoit qui ferme alors la / poste de la tête alors la ferme alors et je / ne suis plus que comme /
une sorte de première surface qui / ne m’est plus que comme / la peau d’une lumière qui /
manque justement alors manque au / sombre au gai qui quand même aussi / débattent bravent
alors / comment savoir alors / s’il faut hésiter ou non si / l’escalier déjà n’est plus qu’un / tremblement
ou pas encore / sombre et gai c’est ça qui n’est plus / qu’une lueur qu’ils ne sont plus
que la même / lueur l’objet même alors du souci est / indocile son métal se déformant / se
déforme à la lumière à son absence aussi (de Hors de l’heure, Deyrolle, 1996)





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