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Khal Torabully
Khal Torabully nacido el 14 de agosto 1956 en Port-Louis (Mauricio). Se trasladó a Lyon en 1976 cuando, después de estudiar maestría en literatura comparada, llevó a cabo un doctorado en semiótica en l'Université Lumière.
Ha participado en numerosos festivales y conferencias, y ha recibido premios y ayudas de escritura, incluyendo una beca del Centro Nacional del Libro en 1997 y un intercambio de Creación Centre National du Livre en 2002.
Khal Torabully se encargó de la rehabilitación de la memoria y la obra de Malcolm de Chazal, incluyendo el apoyo a la reedición de Sens plástico Gallimard, la organización de una exposición de gouaches Chazal en el Museo Blue Penny en Mauricio y participar en el desarrollo de la Fundación Malcolm de Chazal.
Principales obras:
Poesía:
Fausse-île , I. Port-Louis: Babel, 1981.
Fausse-île , II. Lyon: Université Lumière (Lyon II), 1986.
Appels d'archipels, ou le livre des miroirs . Port-Louis: Babel, 1987.
Le Printemps des ombres (trilingue : français, anglais, chinois). Sainte-Marie (Réunion): Azalées, 1991.
Cale d'étoiles, Coolitude. Sainte-Marie: Azalées, 1992.
Kot sa parol la ? Rôde parole (bilingue créole/français). Vacoas: Le Printemps, 1995.
Du code au codex . Livre-objet (avec Thierry Lambert). Éditions limitée, 1996.
Palabres à parole . Préface de Werner Lambersy. Solignac: Le bruit des autres, 1997.
Dialogue de l'eau et du sel . Solignac: Le Bruit des Autres, 1998.
L'Ombre rouge des gazelles: signes pour l'Algérie . Grigny: Paroles d'Aube, 1998.
Roulis sur le Malecon: carnet de voyage cubain . Préface de Didier Mauro. Paris: L'Harmattan, 1999.
Chair corail, fragments coolies . Préface de Raphaël Confiant. Petit-Bourg (Guadeloupe): Ibis Rouge, 1999.
Paroles entre une mère et son enfant fusillé . Ancy (France): Éditions du Mont Popey, 2002.
Mes Afriques, mes ivoires . Préface de Tanella Boni. Paris: L'Harmattan, 2004.
Arbres et anabase . Matoury (Guyane): Ibis Rouge, 2005.
Carnet de retour impossible au pays natal . Ille-sur-Têt: K'A, 2009.
Aphorismes : Jour sans fin . Préface de Sarane Alexandrian. (à paraître).
Sang des poèmes noirs. Pour Senghor . (à paraître).
Novela:
L'Oeuf et la Colombe . (à paraître).
Ensayos y artículos seleccionados:
« Les Enfants de la coolitude ». Courrier de l'Unesco (octobre 1996).
« Coolitude ». Notre Librairie (octobre 1996): 59-71.
Co-concepteur du numéro spécial, « Est-ce la fin du rayonnement de la littérature française ? », avec Tir Chanda et Josette Rasle. Missives (Paris, 1999).
« L'île intérieure: Entretien avec Ananda Devi ». Notre Librairie 142 (octobre-décembre 2000): 58-65.
« VS Naipaul, un écrivain de la coolitude ». La Quinzaine Littéraire (novembre 2001).
Coolitude: an Anthology of the Indian Labour Diaspora (avec Marina Carter). London: Anthem, 2002.
Concepteur du numéro spécial, « Anthologie de la Coolitude », Missives (Paris, juin 2004).
Outre-ciel , collectif, textes pour le centenaire de la naissance de LS Senghor. Vénissieux (France): La Passe du Vent (à paraître en 2006).
Carnet de Coolitude , essai (à paraître).
« À l'Aapravasi Ghat, l'île Maurice dialogue enfin avec l'Histoire ». L'Esprit Créateur 50.2 (Summer 2010): 63-66.
Manifiesto del poeta
De este niño que rodea a la avispa
de la lluvia al sol
su carrera entre capricornios
y escolopendras
soy depositario
De ese pardo pecado en el profundo silencio
huye las estrellas
pero de su esplendor
removido de insectos
soy cómplice
De la muerte en la vida
de su espacio fértil aún espeso
soy memoria
Esta infancia
de mineral irreductible
lluvia al sol
yo a las estrellas
yo a la muerte
yo
*
Existo entero como la leche
cotidiana.
Pues prefiero
alguna cosa
plenamente inaccesible
a esas ideas estrechamente vigiladas
en Carne Coral, fragmentos coolies.
CANTATE POUR HAÏTI –
Haïti, je t'écris cette cantate ultime
Car il n'y a pas d'homme éternel
Pour veiller au carrefour des tremblements.
Le ciel ne s‘est pas fissuré, le vent
Ne s'est pas jeté dans les bras de l'abîme –
La lumière pourtant s'est noyée dans le miel.
CANTATE POUR HAÏTI
Port-au-Prince s'est penché
Sur sa faille redoutable, infinie,
Jacmel a fui les corps des damnés.
CANTATE pour les enfants malaimés
Du prodigieux Toussaint Louverture…
Le regard de l'enfant s'enfonce dans le plancher,
L'œil du mourant s'est écrasé sur l'azur.
Haïti, il n'y a pas que la terre qui tremble.
Ma colonne vertébrale vacille, il me semble.
Ma conscience blessée saigne au plafond de la parole.
Partout des visages hagards rôdent, une folle
Me regarde, me demande où se trouve Haïti,
Son Haïti créole, son Haïti toujours indéfinie…
CANTATE POUR HAÏTI,
Que dire d'un pays à terre
Qui maintes fois s'enterre
Pour se signer au seuil de l'enfer ?
CANTATE POUR HAÏTI
Nous t'offrons le chant des versets remués.
Nous mains sont offertes, évincées, lacérées,
Le soleil à genoux, pour toi, supplie.
CANTATE POUR HAÏTI,
Mes mots tremblent aussi,
Mon inspiration anéantie,
Mon poème s'est trahi.
Haïti, la fente de l'Atlantique se réveille.
Partout la poussière balaie où la mort veille.
Une femme accouche de l'ombre d'un enfant
Et son cri se fracasse en stupeurs et tremblements.
Que l'aveugle oublie sa cécité pour te voir en face,
Que la parole qui s'efface te laisse son ultime trace !
CANTATE POUR HAÏTI
POUR TOI, LE MOT TREMBLE A L'INFINI !
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