lunes, 24 de diciembre de 2012

RENÉ MÉNARD [8928]







René Ménard (nacido en 1908 en París - murió en 1980 en Fontainebleau ) fue un poeta francés.

OBRAS:

POESÍA:

La Belle des Cieux, Ed. Cahiers de Paris, 1942
Granit des Eaux vives, Ed. Confluences, 1945
L'Arbre et l'Horizon, Ed. À l'Homme Méditant, 1949
Hymnes à la Présence solitaire, Ed. Cahiers du Sud, 1951
La Statue désertée, Hors Commerce, 1952
La Terre tourne, Éditions Seghers, 1952
Coriandres ou les dons du Vaucluse suivi de Conduite naturelle, Ed. Fasquelle, 1954
Feuillage, Ed. Arts et Métiers Graphiques, 1965
Architecte de la Solitude, Ed. Rencontres, 1970

ENSAYOS:

La Condition poétique, coll. espoir, Ed. Gallimard, 1959
Essai sur l'expérience poétique, Cahiers internationaux du symbolisme, 1967

OTROS:

Le Livre des Arbres, Ed. Arts et Métiers Graphiques, 1956





He aquí que tus cabellos

He aquí que tus cabellos han venido a significar
La demente claridad humana bajo mi lámpara,
¡Y de que todos estos libros huelan al cielo o al aceite
Tú te burlas, oh mi bien amada!
Perfumada, animada por tus movimientos más íntimos
¡y es esta compañia toda la luz del sol!

Aun en la noche
Tú tienes la insolencia y los gritos del alba,
La desnudez del rocío,
Una infancia de hierbas en tu piel...
¿Qué pueden sobre ti las cenizas de los muertos?

Tú que rechazas las palabras
Con los zafiros de tus ojos,
La sonrisa de tus rizos
Aquí despierta el eco de una extraña tristeza,
Y las pálidas construcciones del alma
Me tiemblan en la sangre.

de Architecte de la solitude, 1970

Raúl Gustavo Aguirre, Poetas franceses contemporáneos, Ediciones Librerías Fausto, Buenos Aires, 1974




Voice que tus cheveux

Voice que tes cheveux son venus signifier
La folle lumière humaine sous ma lampe,
Et que touts ces livres sentent le ciel o l'huile
Tu t'en moques ô ma bien-aimée!
Odorante, tout animée pour tes mouvements intimes,
Et cette compaigne tout le jour du soleil!

Même dans la nuit,
Tu as l'insolence et les cris de l'aurore,
La nudité de la rosée,
Une enfance de feuillage sur tu peau..
Que peuvent sur toi les cendres de ces morts?

Toi que refuses mes paroles 
Par tous les saphirs de tes yeux.
La rire de tes boucles
Éveille ici l'échec d'une étrange tristesse,
Et les pâles constructions de l'âme
Me tremblent dans la sang.







No hay comentarios:

Publicar un comentario