Isabelle Garron
Isabelle Garron nació en Lille en 1968, profesor titular de Ciencias de la Información y la Comunicación, que vive y trabaja en París. Como parte de su investigación sobre la parte typographique, trabajó en la reedición à l'identique de la Lucarne ovale de Pierre Reverdy, parue au Théâtre Typographique en 2001. Ha participado en varias antologías y publicado en diversas revistas. Es miembro desde 2004 del consejo de redacción de Acción Poética.
Isabelle Garron est née à Lille en 1968. Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la communication, elle vit et travaille à Paris. Dans le cadre de ses recherches autour de la part typographique, elle a travaillé à la réédition à l'identique de la Lucarne ovale de Pierre Reverdy, parue au Théâtre Typographique en 2001. Elle a participé à plusieurs anthologies et publié dans diverses revues, Petite, Rehauts, la Polygraphe, Action Restreinte, FPC. Elle est membre depuis 2004 du comité de rédaction d' Action Poétique et participe depuis 2005 au plateau de Peinture Fraîche sur France Culture. Son premier recueil Face devant contre a été publié en 2002 dans la Collection Poésie-Flammarion et paraîtra aux États-Unis l'an prochain dans une traduction de Sarah Riggs .
Bibliografía
Ha publicado los poemarios Le corps échéant (en colaboración con el pintor Philippe Hélénon, Les Cahiers de la Seine, 2000), Face devant contre (Flammarion, 2002), Qu’il faille (Flammarion, 2007) y Corps fut (Flammarion, 2011).
Poemas de Corps fut / Cuerpo fue
Traducción: ANTONIO F. RODRÍGUEZ y LOLA NIETO
en sueur vers la cime donc
ce cri venu comme si
arrachée
par avance arrachée
il s’agissait d’
éprouver
le coup rayonnant – la
remontée bien plus
tard .ce coup
que .je me don
-nerait / -il ? le
soir tombé ?
en sudor hacia la cima entonces
este grito venido como si
arrancada
de antemano arrancada
se trataba de
probar
el golpe radiante – la
crecida mucho más
tarde .ese golpe
que .yo me don
-aría? la
tarde caída?
la lune toujours ainsi donnée il eût fallu dans l’écoute et la veille
. plus tard – préciser le sourire que tu me tendais puis
cette photographie ressurgie
à ma main
prophétique des amas où sombre la chair
sans distance ni mémoire
ni déformation ni
lien
la luna siempre así concedida habría sido necesaria en la escucha y la vigilia
. más tarde – precisar la sonrisa que tú me tendías entonces
esa fotografía rebrotada
en mi mano
profética de las nebulosas donde zozobra la carne
sin distancia ni memoria
ni deformación ni
vínculo
écrire en effet le rite rayé des silences .des fanfares dans la nuit
voici les fleurs .les poussées étant donné les fêlures
l’élévation des structures du cœur .mécanique.
ses fondus enchainés oui jusqu’à la suivante .oui
– explosion liquide des foules recommandées
escribir en efecto el rito atravesado de silencios .fanfarrias en la noche
éstas son las flores .dados los impulsos las grietas
la elevación de las estructuras del corazón .mecánico.
sus fundidos encadenados sí hasta la siguiente .sí
– explosión líquida de multitudes recomendadas
ici ] c’est autrement dire pas de montagne
à peindre .à écrire aucune vérité donc
mais tout poème – bras de fer
avec rien
soit l’équation l’économie
une chute à cru
follement
& la terre
qui ploie ici
latente et
basse
aquí ] es de otro modo decir no hay montaña
por pintar .por escribir ninguna verdad entonces
pero todo poema – brazo de hierro
con nada
sea la ecuación la economía
una caída a lo crudo
locamente
& la tierra
que cede aquí
latente y
baja
et qui ce corps figé par
la peur entière de
tout un récit
vide .sauf
en
départs .en chutes de bord
en coupures . moins
parlantes que
sonores
qui ?
y quién este cuerpo paralizado por
el miedo entero de
todo un relato
vacío .salvo
en
partidas .en caídas de margen
en cortes . menos
parlantes que
sonoros
quién?
exhumation .portrait . litanie ânonnée
boutons roses, fleurs blanches
puis baies noires
qui ?
exhumación .retrato .letanía balbuceada
botones rosas, flores blancas
luego bayas negras
quién?
.
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