sábado, 5 de marzo de 2011
3256.- JEAN GABRIEL COSCULLUELA
Jean Gabriel Cosculluela
Né en 1951 à Rieux-Minervois (Aude). Origines aragonaises (Pyrénées espagnoles). Après l’Aude, Montpellier, il vit maintenant en Haute-Ardèche. Conservateur des bibliothèques. Écrivain, traducteur de l’espagnol, éditeur (collections Lettre Suit Jacques Brémond & Atelier des Grames, et Espaces de peu Atelier des Grames). Depuis 1995, il travaille avec des peintres, des photographes et des sculpteurs pour des livres courants et livres d’artistes ( Jean Anguera, Jean-Gilles Badaire, Georges Badin, Janos Ber, Roger Dérieux, Joël Frémiot, Francis Helgorsky, Christian Jaccard, Martine Lafon, Joël Leick, Catherine Liégeois, Robert Lobet, Fabrice Rebeyrolle, Jacqueline Salmon, Anne Slacik, Christian Sorg, Anik Vinay…). Textes de critique d’art. Nombreux textes dans des revues françaises et étrangères et sur des sites Internet.
Plus d’une trentaine de livres de L’Affouillé (1980) à Rouge passé lequel (2009)
chez divers éditeurs : A Demeure, L’Amourier, A Passage, L’Art et la Manière,
Atelier des Grames, Atelier du Hanneton, J. Brémond, Comp’act, Fata Morgana,
Filigranes, J.P. Huguet, Méridianes, La Porte, Post-Rodo, Propos2, La Sétérée,
Tarabuste, Voix d’Encre, Zéro l’infini…
Parmi les plus récents : D’un retrait, un (Atelier des Grames, 2003) , Buée ( J. Brémond, 2003), L’Envers de l’eau (Fata Morgana, 2005), Le Livre le livre (JP Huguet, 2008), Je serai ton silence (Propos 2, 2008), Faire la lumière (Atelier des Grames, 2009), Un mot, mendiant (Atelier des Grames & J. Brémond, 2009), Rouge passé lequel (Méridianes, 2009), A port de temps en collaboration (Atelier des Grames, 2009), D’un retrait , deux (Atelier des Grames, 2010), Nuidité du feu (éd.Jean-Pierre Huguet, 2010), Sable, sable / Arena, arena (Atelier Liégeois , 2010), et à paraître Le Pays d'en haut (éd. Du Chassel, 2011), Nuidité de la couleur (Mémoires/Eric Coisel, 2011), L'Erre et l'air (Mémoires /Eric Coisel, 2011), Lieu, lumière (Mano à Mano / Alain Freixe, 2011), L'Envers (Atelier éOle, 2011)...
Nombreuses lectures publiques depuis trente ans; en 2009 : Centre d’Art Espace Chabrillan à Montélimar, Atelier des Grames à Gigondas, Instituto Cervantés / Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées à Toulouse, Festival international « Les Voix de la Méditerranée » à Lodève, La Petite Librairie des Champs à Boulbon…, en 2010 : Galerie Alma-Montpellier, BDP du Vaucluse à Sorgues, Médiathèque La Durance à Cavaillon, Salon « Les Edites » à Roanne, 7èmes Rencontres RRR à Riom, Bibliothèque Municipale d'Oppède, & en 2011: Librairie Domens à Pézenas, Direction du livre et de la Lecture du Gard, Salon Les Edites à Roanne, Médiathèque Livrée Ceccano en Avignon …
(document février 2011)
Una plegaria desnuda, de golpe
Traducción de José Luis Reina Palazón
A Bernard Noël
El negro retiene, no pertenece. Sigue su curso. Lees por no. Escribes por no.
No abandonas ni el negro ni el sucio ni el inacabado. Cerca de apagarse, la luz, como cada palabra, se impacienta. No ver, un nada hacia atrás, ya no es posible, incluso cegado. Comienza aquí lo insoportable. No olvidas decirlo: la imagen te mira, lo que ya no ves al borde. Vuelves la mirada, la piel de los ojos en carne viva y pobre. Ves, sin recurso, en la áspera ceguera. ¿Qué es lo que queda para no?
“Escuchamos chirriar
las imágenes sobre la piel que arde”
(Bernard Noël)
Una plegaria desnuda, de golpe, insoportable. La mirada nace donde ya no está, un nada hacia atrás, que la luz y cada palabra miran al borde. Agujereado, todo al borde, nada está nunca totalmente comenzado. Solo no solo, no lees solo, no escribes solo. Vuelves a tomar de la luz, de cada palabra, la inicial agujereada. El silencio en carne viva, la luz viva de este silencio.
Noviembre 2002
Suscribirse a:
Enviar comentarios (Atom)
No hay comentarios:
Publicar un comentario